Je vous écris de...Les textes reçus.

23 mars 2010
Je vous écris de Saint-Georges quelque part en Oléron
Perdue
 
je t'attendais
depuis longtemps
enfant d'amour
 
mais tu es partie
 
je t'ai remis à l'océan
tu es partie
dans l'immensité des milles eaux

moi
je suis restée
allitée dans le silence profond
mère perdue
dans l'obscurité originelle
 
les vagues de douleur
s'écroulent en moi
corps vide
 
je t'attends toujours
quand les larmes montent
avec la marée
 
frédérique - 44 ans



22 mars 2010

Je t écris de saint denis d'oléron

Ne pas parler de demain
Ne t'inquiètes pas
Je n'enfanterai pas le fruit
de ton indépendance et de mon autonomie
Mon ventre restera stérile de notre idylle
Ne pas reproduire, ne pas se reproduire
ça pourrait nous nuire
J'ai bien compris
Qu'ensemble on ne conjugue pas le futur
A peine le présent
Seulement l'instant
Céline - 30 ans


25 novembre 2009

je t'écris de notre île,
juste le temps d'une larme,
cachée dans un café,
au creux du centre ville,
Saint-pierre et tout son charme,
me permet de rêver...
alors...
 
si l'on se reposait, au détour d'un dédale,
juste une éternité, allongés sur les dalles,
toi et moi prisonniers, cachés au fond d'une cale,
oubiant les secrets de notre faible étoile...
 
imagine un instant, le doux son du silence,
et les airs troublants que sa musique balance,
toi et moi impuissants devant tant de jouissance,
passagers indolents, d'un bateau de plaisance...
 
je veux nous voir encore, sourire au Dieu soleil,
et sentir en nos corps, mourir le sommeil,
que nos mains enlacées, jamais ne se délacent,
qu'elles gardent a jamais, le secret que l'on cache...
 
et si l'on s'octroyait, une minute, une pause,
just' le temps de gouter au parfum d'une rose,
toi et moi échoués sur cette île de beauté,
cherchant dans l'eau salée, à croiser nos reflets...
 
imagine un instant la valse des oiseaux,
et leur plumage si blanc, qu'on dirait des drapeaux,
toi et moi naufragés, sur cet îlot de paix,
les yeux en liberté, totalement délivrés...
 
je veux nous voir encore, nous aimer sous la lune,
et sentir sous nos corps, s'aplanir les dunes,
que nos âmes emmêlées, jamais ne se démêlent,
qu'elles restent à jamais nos plus belles dentelles...
 
combien de fois encore, vais-je rêver tout fort ?
combien de fois encore vais-je rêver à tort ?
depuis combien de temps dors-tu sous la terre ?
depuis combien de temps ton corps est -il poussière ?
 
Si tu savais Amour, comme le vide est grand,
et comme je hais les jours, et les nuits tout autant,
pourrais-je un jour cesser de rêver au présent,
quand rêver je le sais, c'est te garder vivant ?
 
(écrit au café du commerce en souvenir de toi...)
france - 38 ans



25 novembre 2009
Je vous écris de la pointe de l’île d’Oléron.

Je me promène en regardant le large.

Je suis triste de te voir partir.

On se sent abandonné.

Quand tu reviens, on se sent caressé  par ta brise.

Carmen

  

J’écris d’un phare en Oléron

D’où je regarde l’océan.

De ce phare j’entends le chant d’une sirène.

En l’écoutant je rêve des dauphins,

En oubliant le passé.

Mais, soudain, le chant de cette sirène s’arrête.

Alors, il faut redescendre les marches pour rejoindre la terre ferme,

Et retrouver la réalité ; mais au moins, j’ai pris le

Plaisir de rêver dans ce phare.

 
Je vous écris d’un phare

En Oléron

D’où les lumières éclairent

Ma tête de couleurs merveilleuses

Rouge et orange aux teintes d’un coucher de soleil.

Ecoutez le bruit des vagues qui frappent les rochers

Et regardez les mouettes les survoler !
Natacha


Le 19 novembre 2009

Je vous écris de Saint-Pierre où nous passons une paisible retraite sur l'île de lumière. Il y a quelques années, nos enfants, découvrant avec bonheur les délices de l'insularité au cours de vacances, nous ont invités à les rejoindre et, là... les mots me manquent, pour exprimer l'attrait, la séduction, bref le coup de foudre ressenti pour cette île du ponant toute proche de côtes de France : je vais vous raconter.

A tire d'aile, les oiseaux du bonheur nous ont entraînés entre ciel et mer sur : l'Île.

Là, les éléments se sont liés et nous ont pris dans leurs filets de charme aux multiples couleurs, pour nous retenir ici, en Oléron.


Eau : source de vie, partout présente ici : Océan immense qui va et vient tantôt calme, soudain houleux. Plaisirs intenses, plaisirs nombreux pour les tout jeunes et les plus vieux envahisseurs de ces rivages.

Dans cet océan trime le marin-pêcheur que sa famille attend!... Entre deux marées l'ostréiculteur poursuit son incessant travail pour nous régaler du fruit de la mer et de son labeur conjugué. Même course à la montre pour le mytiliculteur. Le saunier plus que les autres a besoin des quatre éléments : eau, terre, air, feu, qui donnent le sel indispensable à la vie. Et combien de r=travailleurs oubliés peinent ici?

Nous apprenons à les connaître, tous ces gens d 'Oléron.


Terre encore sauvage, riche en limon qui donne la vie à profusion d'arbres, de plantes, de merveilleux légumes et fruits, des fleurs lumineuses comme on n'en voit qu'ici. Sans oublier la vigne que travaillent avec amour les viticulteurs, pour notre bonheur.

Cette terre nous attire, comme les feux des naufrageurs sur la plage attiraient les bateaux, avant que Aliénor Duchesse d'Aquitaine ne décide de sévir, pour rendre nos côtes plus hospitalières. Il y a bien longtemps, mais son souvenir demeure au cœur des gens et son esprit est perpétué. Cette terre d'accueil : c'est Oléron.


Air souffle de vie, tellement bon et chargé de senteurs qui émerveillent nos sens. Il nous fait lever la tête pour admirer ce ciel de lumière toujours différent qui colore à son gré les flux et reflux de l'Océan, au rythme des marées.

Il nous invite à écouter les vagues ou bien là-haut le bruit des pins ou des chênes verts battus par le vent, les mouettes qui évoluent au-dessus de nos têtes, les oiseaux migrateurs qui font une pause sur le rivage avant de poursuivre leur voyage.

Sensations douces ou fortes : bonheur d'être en Oléron.


Feu bienfaisant du soleil qui brûle nos corps allongés sur la plage et réchauffe nos cœurs de ses éclats!... Ce soleil qui se donne en spectacle à l'aurore et le soir quand il embrase la mer à l'horizon, juste avant le crépuscule.

Il mûrit le fruit de la vigne qui devient feu de joie à partager. Et si un autre feu s'allume encore sur les nombreux rivages, c'est pour fêter l'été en toute convivialité, comme il se doit sur notre belle Île d'Oléron.


Si un jour, sur leurs grandes ailes, d'autres oiseaux nous emmènent...

Nous garderons dans notre cœur : toutes les joies d'Oléron
Colette
 



Le 10 septembre 2009
"Je vous écris de mon village de Gibou
Où l’été n’en finit pas d’exhaler son miel.

Ce soir, assise sur les marches
aux fraîcheurs de menthe,
j’aperçois aux bras de lourdes portes
les souvenirs en robe de mariée
d’un mois d’août encore debout
malgré la fièvre des murs ensablés.

Un vol d’oies traverse le présent
Les hirondelles parties il y a bien longtemps
Nous font regretter notre jeunesse altière
Et la joie des herbes riantes au couchant.

La fête a été consommée,
Les verres ont été vidés,
Les sables balayés par des vents ordinaires
Vont donner raison à l’automne en chemin.

Le village respire à peine
Les volets fermés des maisons endormies
Reprennent leurs habitudes de veilleur de nuit.
Pierrot s’en revient d’arroser le jardin
Le ciel se teinte d’ocres assassines
Pour mieux renaître aux premières matines."

Catherine - 47 ans


Le 07 septembre 2009

Je vous écris de l'Aiguille où mon chat s'est perdu. La dernière fois que je l'ai vu, je courais dans les marais. Il me suivait de loin, slalomant entre les brins d'herbes folles. Je ne le quittais pas des yeux : noir et blanc dans le rouge d'un soleil couchant. Il est entré dans un trou et c'est alors que j'ai perdu le lien. Aidez-moi à le retrouver.
Myriam - 42 ans

 

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